Le Premier ministre Tony Blair a réaffirmé mardi 29 novembre qu'il n'accepterait pas la remise en cause du rabais britannique au budget européen, sauf à ce que la politique agricole commune soit également réexaminée.
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M. Blair va effectuer cette semaine une tournée express en Europe de l'Est durant laquelle il doit rencontrer sept des dirigeants des dix nouveaux Etats-membres pour leur expliquer son approche. La présidence britannique de l'UE doit ensuite rendre publiques ses nouvelles propositions budgétaires, objet d'une réunion spéciale des ministres européens des Affaires étrangères le 7 décembre. M. Blair pourrait proposer un budget global réduit, qui couperait notamment dans les fonds de développement, une idée qui mécontente déjà nombre de ses partenaires.
Mardi, la France a réaffirmé que de son point de vue la "clé de la négociation" pour obtenir un accord sur le budget de l'Union européenne est la réforme du "chèque britannique". "La clé de la négociation aujourd'hui, ce n'est pas la Politique agricole commune, les décisions ont été prises il y a deux ans et vont jusqu'en 2013. La clé de la négociation, c'est ce qu'on appelle le chèque britannique", a estimé la ministre française déléguée aux Affaires européennes Catherine Colonna. "Aujourd'hui il faut réformer ce chèque, il faut en réduire le montant, car il augmente tous les jours", a-t-elle estimé.
Le rabais britannique aux finances communautaires, obtenu par la Grande-Bretagne en 1984 et d'un montant de 5,1 milliards d'euros l'an dernier, visait à l'origine à compenser le fait que le Royaume-Uni bénéficiait peu de la politique agricole commune (Pac). Tous les partenaires européens du Royaume-Uni réclament son réexamen et l'inflexibilité de Blair sur ce sujet avait largement contribué en juin à l'échec du sommet de Bruxelles.
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