C’est le titre d’un article réalisé par Julien Greffier du Gnis et paru sur le site des prairiales normandie. Il y présente les objectifs de la sélection sur Ray Grass anglais. Aperçu.
« La qualité alimentaire, la résistance aux maladies, l’amélioration du rendement, sa répartition dans l’année et la facilité d’utilisation (notamment au pâturage) sont des critères sur lesquels les sélectionneurs travaillent depuis de nombreuses années et sur lesquels des progrès importants ont été ou vont être réalisés », indique en introduction Julien Greffier.
|
![]() Multiplier par 4 la résistance aux maladies de certaines variétés de ray-grass anglais (© Web-agri) |
|
« Les critères les plus travaillés pour arriver à améliorer cette qualité sont pour le ray-grass anglais, la diminution de la remontaison à épis et la résistance aux maladies »,
explique-t-il. Sélection qui déjà « a permis sur certaines variétés de ray-grass anglais de multiplier par 4 la résistance aux maladies ».Améliorer la productivité des ray-grass anglais en été
La sélection s’intéresse également à améliorer la productivité des ray-grass anglais en été, indique Julien Greffier. « Ainsi, pour l’avenir, les chercheurs pensent améliorer la résistance du ray-grass anglais au stress estival dû notamment aux températures élevées », explique-t-il. Le croisement avec des ray-grass anglais d’Europe continentale laisse de bons espoirs aux chercheurs pour « obtenir des variétés présentant un arrêt de végétation moins important en période de forte chaleur ».
Des recherches liées à l’ingestion d’un fourrage au pâturage
Les sélectionneurs tentent aussi de caractériser « très tôt, dès les pépinières, les plantes les plus aptes à être pâturées ». Recherches qui s’effectuent par l'étude de « l’ingestion d’un fourrage au pâturage par l’animal ». Julien Greffier explique ainsi que « pour le ray-grass anglais, certaines variétés semblent plus préhensibles que d’autres, la facilité de récolte par l’animal lui permettrait d’ingérer plus d’herbe pendant un même temps de pâturage et de mieux couvrir ses besoins alimentaires ». « La consommation d’herbe au pâturage augmenterait également avec la diminution de “barrages” tels que les gaines ou les tissus morts à la base des feuilles qui limitent la consommation des horizons bas du couvert végétal », un critère de qualité également concerné.
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine