"La menace principale vient de l'intérieur et non de l'extérieur", a expliqué Gonzalo Fanjul Suarez, qui dirige les études de l'organisation non-gouvernementale dans le secteur agricole. Il a dénoncé les "intérêts en place qui veulent préserver un système qui nuit à tout le monde, à l'exception des grands producteurs et exportateurs", en rappelant l'extrême concentration des énormes subventions agricoles de l'UE sur une très petit nombre de bénéficiaires. Même réformée en 2003, la PAC continue à provoquer la mort lente des exploitations familiales en Europe, pendant que le "dumping" pratiqué par l'UE sur les marchés mondiaux a conduit à éliminer des centaines de milliers de producteurs dans les pays en développement, affirme Oxfam.
"L'attitude de la France n'est pas acceptable", a notamment affirmé M. Fanjul, en ajoutant que "les données économiques invoquées (par les experts français) sont très discutables et exagèrent considérablement le risque" posé à l'agriculture européenne par les négociations du cycle de Doha. La France avait dénoncé le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson pour avoir déposé le 28 octobre une nouvelle offre agricole qui irait, selon elle, au-delà de son mandat de négociation.
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