Aujourd’hui, plus de la moitié de la surface agricole est occupée par des productions fourragères. La bonne gestion de ces surfaces et la maîtrise technique des prairies est le premier moyen pour les éleveurs de sécuriser leurs systèmes fourragers et d’améliorer leurs revenus.
Raisonner les prairies comme d’autres cultures
Les semenciers mettent à disposition une large gamme d’espèces et de variétés de plantes fourragères qui permet de répondre à toutes les situations. Le choix variétal n’est pas à prendre à la légère surtout quand on peut bénéficier de variétés résistantes aux maladies et plus faciles à exploiter. A l’heure où les charges augmentent irrémédiablement dans les exploitations, les plantes fourragères présentent de nombreux avantages à condition de raisonner les prairies comme d’autres cultures.
Les futurs éleveurs et techniciens doivent être sensibilisés à ces réflexions et guidés afin de trouver les bonnes réponses aux préoccupations des éleveurs.
Les étudiants proposent l’amélioration de systèmes fourragers
C’est dans ce but que le Gnis (Groupement National Interprofessionnel de Semences et des plants) organise un concours sur les prairies. Lors de cette 20ème édition, plus de 900 étudiants de BTS agricole ont travaillé sur des cas réels afin d’améliorer le système fourrager dans des exploitations de leur choix.
Suite à une visite dans une exploitation d’élevage, les élèves rédigent un dossier qui dans un premier temps présente l’exploitation et analyse le système fourrager. Ils proposent ensuite une amélioration simple et réaliste de ce système. Cette amélioration nécessite un choix et une utilisation appropriée d’espèces et de variétés prairiales. Elle se traduit par l’introduction d’une nouvelle prairie ou par la rénovation d’une prairie existante.
Pour aider les étudiants dans les choix des espèces et variétés et le mode de semis, le Gnis met à disposition de chaque participant des outils et des documents techniques.
Une expérience professionnelle
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Suite à un classement établi par des jurys régionaux composés de professionnels (éleveurs, techniciens, enseignants…), des prix sont attribués. Les 4 premiers binômes de chaque région ont reçu cette année un appareil photo numérique accompagné de sa station d’impression et les premiers prix ont participé à un voyage de 2 jours à L’Inra de Lusignan (86) et au Futuroscope de Poitiers les 11 et 12 octobre).
Les gagnants de la 20ème édition
- Benjamin Leprêtre et Mickaël Moutama du LEGTA de Rennes le Rheu (35). - Florent Belleville et Christophe Berthet du Lycée agricole de Poisy (74). - Cédric Maudausch et Pierre Collin du LEGTA de Mirecourt (88). - Alix Bussery et Christelle Dupuis du LEGTA de Touscayrat (81).
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De septembre à novembre, les techniciens du Gnis se rendent dans les établissements scolaires afin de présenter le concours aux étudiants. Cette intervention est également l’occasion de présenter le Gnis, la filière semences et le choix des espèces et variétés fourragères. Ce concours représente pour certains élèves une première expérience professionnelle et pour tous, l’initiation aux productions fourragères et à la rédaction de leurs rapports de stage de BTS dont la démarche est tout à fait similaire.
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