Sur ces quinze cas certains ou probables identifiés en France, deux personnes sont vivantes (pour lesquelles le diagnostic a été posé en 2005) et treize sont décédées. Les décès sont survenus en 1996 (1 cas), 2000 (1 cas), 2001 (1 cas), 2002 (3 cas), 2004 (2 cas) et 2005 (5 cas). Il s'agit de 6 hommes et 7 femmes. La médiane des âges lors de leur décès est de 36 ans (entre 20 et 58 ans). Parmi eux, cinq personnes résidaient en Ile-de-France et huit en province. La nvMCJ - la forme humaine de la maladie de la vache folle (ESB: encéphalopathie spongiforme bovine) - est liée à l'ingestion de produits bovins contaminés (cervelle...).
L'épidémie de la vache folle est apparue dans les années 1986 en Grande-Bretagne. Outre un profil génétique commun (dit "homozygotes Met-Met pour le codon 129 du gène de la protéine prion") à toutes les victimes du variant de la maladie, ces personnes ne présentaient aucun facteur de risque identifié pour les autres formes reconnues de MCJ (forme classique, héréditaire, acquise à l'hôpital par un traitement contaminé, telle une hormone de croissance autrefois extraite de cadavre ou une greffe de tissu contaminé...). Début août, la France comptait 14 cas du nouveau variant, dont quatre malades vivants. La Grande-Bretagne comptait au 4 octobre 157 cas du nouveau variant, dont six malades vivants.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?