L’édition du grand ouest du Salon de l’herbe se prépare. Parcelles de récolte, collections fourragères et essais variétaux… les semis, sur les trente hectares du site, se sont achevés début septembre à Nouvoitou (15 km au sud est de Rennes). Pour cette édition, le Salon de l’herbe a investi de nouvelles parcelles sur un site plus bocagé, en bordure de rivière (la Seiche).
Une place beaucoup plus importante au thème du pâturage
Pour la première fois à Nouvoitou, «les 18 hectares de parcelles de récolte ont été semés en Ray-grass anglais et non pas en Ray-grass d’Italie», indiquent les oranisateurs. Un choix guidé par « le souci de se rapprocher plus encore des conditions d’exploitation de l’éleveur», explique Frédéric Bondoux, Commissaire Général du Salon de l’herbe. «En région ouest, parce qu’il est adapté aussi bien à la fauche qu’à la pâture, le Ray-grass anglais est omni présent. Le choix était donc tout naturel, d’autant qu’une place beaucoup plus importante sera réservée, cette année, au thème du pâturage ».
Un pôle technique, animé par la Chambre d’agriculture de Bretagne et Arvalis-Institut du Végétal, est d’ailleurs dédié à ce thème. Pour la première fois à Nouvoitou, un essai "pâturage" de 1500 m2 a été implanté, où pâtureront des animaux. Durant le salon, des résultats se rapportant à l’appétence des différentes espèces pourront être diffusés.
|
 L'édition 2005 avait lieu dans les Vosges (© Web-agri) |
|
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine