Les Américains "doivent bouger sur le soutien budgétaire qu'ils apportent à leurs agriculteurs, et ils vont le faire", a estimé M. Lamy, soulignant que les Européens, ont, eux déjà "fait leur réforme", et "ont une certaine marge de manoeuvre pour négocier". "Il faut que tous les deux fassent des efforts", a souligné M. Lamy, à l'heure où les négociations bloquent sur le dossier agricole. Cela "décontractera beaucoup de pays en développement qui ont envie d'une ouverture des échanges" et "les choses iront un peu mieux", a-t-il estimé. "Ce ne sont pas les Etats-Unis qui poussent l'Europe dans telle ou telle direction mais l'ensemble des pays en voie de développement qui poussent les Etats-Unis et l'Europe à ouvrir un peu leur marché et à cesser de subventionner par exemple les exportations", a aussi souligné M. Lamy. "On comprend bien que si les Européens subventionnent les exportations de sucre, de betterave et font concurrence au sucre de canne ou si les Américains subventionnent le coton et font concurrence aux pays africains, ce n'est pas juste", a poursuivi le directeur général de l'OMC.
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