M. Bussereau a, lors de cette rencontre, « rappelé l'importance de la lutte contre la maladie animale pour la prévention du risque pandémique », précise le ministère dans un communiqué. Pour le gouvernement français, « la persistance du virus de l'influenza aviaire en Asie entretient le risque d'extension géographique et de passage à l'homme. C'est donc contre la maladie animale que les efforts de lutte de la communauté internationale doivent se concentrer ».
Le ministre français de l'Agriculture a proposé à M. Diouf « un appui des experts français dans les domaines vétérinaires de l'épidémiologie, de la surveillance et de l'alerte rapide, de la faune sauvage, de l'appui aux services vétérinaires et de la reconstruction des filières de production dans les pays touchés par l'épizootie ».
La FAO, dont le siège est à Rome, a estimé lundi à 100 millions de dollars les investissements nécessaire à la lutte contre la grippe aviaire dans les trois prochaines années.
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