Révélée par Europe 1, cette "suspension" des stages en exploitation ou en entreprise (10 à 12 semaines par élève sur deux ans) s'est répandue comme une traînée de poudre à mesure que les 234 établissements apprenaient la décision, le 30 août, du tribunal correctionnel de Nevers de condamner leurs collègues à deux mois avec sursis assortis de 200 euros d'amende, de source judiciaire.
Le 8 novembre 2002, un élève de 13 ans du lycée professionnel agricole de Château-Chinon (Nièvre) a perdu l'usage de son bras à la suite d'un accident sur une machine agricole alors qu'il effectuait un stage dans une exploitation. "Le fait qu'un proviseur et un enseignant soient condamnés sans avoir été présents aux côtés de l'élève lors de l'accident est une première", a déclaré à l'AFP Hubert Goglins, le proviseur. "J'ai appliqué les notes de service mais la justice nous a reproché de ne pas être allés vérifier que l'intégralité des équipements de l'entreprise était aux normes", a-t-il ajouté. L'agriculteur, absent au moment de l'accident, a été lui-même condamné à 2 mois avec sursis.
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