Fortement touchés par la crise de la vache folle en 1996, les produits tripiers "regagnent peu à peu leurs lettres de noblesse. Nous avons tout mis en oeuvre pour regagner la confiance et faire revenir ces produits dans toutes les assiettes", a déclaré Jean-Jacques Arnoult, vice-président de la CNTF. Depuis la crise, la moitié des magasins de détail ont baissé le rideau, leur nombre passant de 400 en 1996 à 200 aujourd'hui en France.
Actuellement, les tripiers réfléchissent à l'élaboration avec leurs confrères européens d'un catalogue commun indiquant les diverses façons de consommer leurs produits. Ils souhaitent aussi faire appel à des producteurs de l'Union européenne, ce qui permettrait "tout en étant vigilant sur la qualité des produits" avec une offre plus abondante "de ne pas augmenter les prix".
Brossant le profil du consommateur type de produits tripiers en France, M. Arnoult a indiqué qu'il s'agit en général d'hommes âgés entre 20 et 25 ans ou bien de plus de 40 ans. Le créneau entre 30 et 40 est "déficitaire", a-t-il dit. C'est la plupart du temps dans les restaurants que l'on consomme ces produits. Quelque 78% des produits tripiers sont vendus par le biais de la grande distribution, 6% par les tripiers et le reste par les bouchers.
La consommation par personne en 2004 de produits tripiers s'élevait à 961 grammes par an issus du boeuf, 337 grammes du veau, 193 grammes du mouton, et 1,360 kilo issu du porc. Les principaux produits tripiers consommés sont le foie, la langue et les rognons. Ris de veau et rognons sont les plus appréciés.
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