Au cours de ces dix dernières années, l’augmentation de la taille de la portée s’est en effet accompagnée d’une diminution du poids de naissance moyen et d’un nombre accru de porcelets légers.
Le besoin énergétique pour le développement intra-utérin de la portée est faible mais il double pendant le dernier mois et triple pendant la dernière semaine de gestation. Une ration de 2,4-2,8 kg/j d’un aliment standard permet de couvrir ce besoin pour des portées de 10-12 porcelets ce qui explique l’effet limité de la quantité d’aliment distribuée sur le poids de naissance que la ration soit maintenue constante ou non tout au long de la gestation.
Pour des portées plus grandes, l’apport alimentaire en fin de gestation peut en revanche s’avérer insuffisant pour assurer le développement optimal de la portée. La distribution d’une ration plus importante pendant les dernières semaines de gestation doit s’accompagner d’apports moins élevés au cours des semaines précédentes afin d’éviter un état d’embonpoint excessif qui pénaliserait le déroulement de la mise bas et de la lactation.
Plus grande facilité de mise bas et une meilleure vitalité néo-natale des porcelets.
Dans l’étude de l’ITP, une telle conduite a permis d’obtenir un état corporel identique en fin de gestation.
Bien que l’aliment supplémentaire soit apporté pendant une période de fort développement de la portée, il n’influence pas le poids des porcelets à la naissance. En revanche, l’augmentation de la ration en fin de gestation est associée à une plus grande facilité de mise bas et une meilleure vitalité néo-natale des porcelets.
Ce bénéfice ne se retrouve cependant pas au sevrage.
Pour en savoir plus, lire l’article paru dans le recueil des 37èmes Journées de la Recherche Porcine – février 2005°: Pour le commander, cliquez ICI
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