A lire en complément le témoignage Sylvain Caumon, éleveur allaitant - Foin et méteil : une finition à 450 kg, en cliquant ICI |
«
Au départ, il correspondait à une volonté de désaisonner la production des broutards afin de bénéficier des cours les plus élevés. Mais finalement, je ne reviendrai pas en arrière aujourd’hui, pour raisons sanitaires et de conduite d’élevage. J’ai remarqué que les veaux sont en bien meilleure santé lorsqu’ils naissent dans les prés en septembre que s’ils naissent dans les bâtiments. De plus, les naissances de septembre sont des vêlages beaucoup plus faciles. L’an dernier, nous ne nous sommes pas servis une seule fois de la vêleuse. En effet, le mois précédent la mise bas, on serre un peu la ceinture des mères au niveau alimentaire. Ainsi la sortie des veaux est facilitée. Si les vaches consommaient de grandes quantités d’herbe un mois avant le vêlage, nous aurions des veaux plus conséquents et des vêlages plus difficiles. Les nôtres se déroulent presque sans surveillance. »
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés