"Si cette culture est remise en cause en France, ce sera la porte ouverte aux importations, le déséquilibre de toute une filière, et la déshérence de nombreux territoires ruraux où cette culture est la seule qui permette aux agriculteurs d'avoir un revenu", souligne M. Terrain.
Le président de l'APGM réagit aux propos de Nelly Olin, ministre de l'Ecologie, selon lesquels il faut faire "reculer la culture du maïs". "Si les agriculteurs cultivent du maïs, en sec ou en irrigué, c'est pour répondre à des besoins: alimentation des animaux, approvisionnement de toute la filière amidonnière européenne, alimentation des hommes", ajoute le communiqué.
Le président de l'AGPM souligne que "les solutions existent. Seul 1% de l'eau de pluie est utilisé en France. Il faut développer le stockage de l'eau par des retenues de substitution à échelle humaine". M. Terrain a annoncé qu'il avait "demandé un rendez-vous d'urgence" à Mme Ollin.
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