Cette décision a été prise après une réunion, le 4 août, du groupe restreint loup, qui a émis un avis favorable au "prélèvement" d'un animal, après "les attaques intervenues pendant les périodes d'effarouchement, sur des exploitations où les éleveurs avaient mis en oeuvre des mesures de protection". Ces attaques, précise-t-on, sont en nombre "suffisant au regard du protocole national".
Le loup pourra être abattu sur les territoires des communes de Saint-Etienne en Dévoluy, Agnières en Dévoluy et Saint-Didier en Dévoluy, précise le communiqué. Le tribunal administratif de Marseille avait ordonné le 1er août la suspension de deux arrêtés préfectoraux autorisant à tuer deux loups dans les Hautes-Alpes, un dans le massif du Dévoluy et l'autre dans le Queyras. Le tribunal avait été saisi en référé par l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), à laquelle l'Etat a été condamné à verser 500 euros par décision de suspension. Le tribunal avait notamment considéré que la procédure n'avait pas été respectée.
Lors de l'audience, l'avocat de l'ASPAS, Me Benoît Candon, avait contesté la réalité du nombre d'attaques et du nombre de victimes du loup, évoquant la "concurrence" des chiens errants et "doutant des garanties de la réalité du gardiennage des troupeaux" et des mesures d'effarouchement.
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