"Ces dernières années, le nombre de cas positifs d'ESB détectés dans l'Union a fortement baissé, grâce aux mesures drastiques de réduction des risques prises à l'échelon communautaire", s'est félicité Bruxelles dans un communiqué. Cette baisse a été de 35% depuis 2002, selon un porte-parole de Bruxelles.
En outre, "l'âge moyen des animaux touchés a augmenté ce qui montre que le pic de la maladie est derrière nous". "En raison de cette tendance positive", la Commission envisage de modifier certaines mesures concernant l'ESB "tout en continuant d'accorder la plus haute priorité à la sécurité alimentaire et à la protection des consommateurs".
Dans la feuille de route qu'elle a adoptée vendredi et qui servira de base aux discussions entre les Etats membres, le Parlement européen et les autres parties intéressées, la Commission énumère les modifications qui pourraient être apportées à terme "dans des domaines tels que l'élimination des matériels à risques spécifiés, l'interdiction des farines animales dans l'alimentation des animaux, la politique d'abattage et les programmes de surveillance". "En ce qui concerne l'interdiction totale des protéines animales transformées dans les aliments pour animaux, qui a été introduite en 1994 et étendue en 2001, plusieurs mesures pourraient être réévaluées une fois que certains critères seront remplis et qu'il sera scientifiquement prouvé que les mesures d'éradication actuelles ne sont pas compromises", détaille le communiqué.
La feuille de route envisage également de revoir les dispositions actuelles de dépistage de l'ESB chez les bovins et de la tremblante chez les caprins et les ovins, "pour éventuellement les rendre plus ciblées". Elle propose aussi de trouver "des alternatives à l'abattage immédiat de l'ensemble du cheptel lorsqu'un cas d'ESB est détecté, afin d'éviter les conséquences sociales et économiques de l'abattage de masse".
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?