"Quand on reprendra la discussion financière, l'impératif de la Pac sera le même pour le gouvernement français", a déclaré M. Bussereau à des journalistes, en marge d'une réunion avec ses homologues européens consacrée notamment au développement rural. "Que ceux qui n'ont pas accepté de discuter ne pensent pas que nous baisserons la garde plus tard. Notre détermination est intacte", a-t-il ajouté.
Trois jours après l'échec du sommet de Bruxelles, le Premier ministre britannique Tony Blair a justifié lundi sa fermeté sur le budget européen 2007-2013 en affirmant aux Communes que l'UE ne pouvait "attendre dix années ou plus pour les changements nécessaires" dans la structure de son budget.
Lors du sommet, le Premier ministre britannique s'est opposé jusqu'au bout au compromis mis sur la table par la présidence luxembourgeoise de l'UE, refusant de remettre en cause le rabais de son pays si les dépenses agricoles, fermement défendues par la France, n'étaient pas aussi revues. M. Blair, qui prendra les rênes de l'Union européenne le 1er juillet, doit venir présenter jeudi à Bruxelles le programme de ses six mois de présidence.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?