L'ancienne ministre de l'Environnement, Corinne Lepage, a "condamné avec la plus grande fermeté la décision de Mme Olin", dans un communiqué de son mouvement, Cap 21. Cet "acte lourd" est "peu propice à l'instauration de la confiance avec les associations de protection de la nature et les écologistes", poursuit Mme Lepage dans ce texte.
De son côté, la fondation Brigitte Bardot juge que la décision de Mme Olin "augure du pire" pour la protection de l'environnement en France. Dans une lettre ouverte à la ministre, elle qualifie l'arrêté sur le loup d'"absolument scandaleux" et annonce qu'elle va demander à la Commission de Bruxelles d'ouvrir une procédure contre la France, pour infraction à la législation européenne sur les espèces protégées.
Dans un arrêté publié samedi dernier au Journal Officiel, Mme Olin avait porté à six le nombre de loups pouvant être abattus jusqu'au 31 mars 2006. Son prédécesseur, Serge Lepeltier, avait autorisé le "prélèvement" de quatre loups en 2004, dont seuls deux ont été effectivement tués. Aussitôt connue, la décision de Mme Olin avait été condamnée par plusieurs associations.
L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) s'était dit "révoltée". La Société protectrice des animaux (SPA) avait jugé que seules "des méthodes d'effarouchement" du loup étaient acceptables. France nature environnement (FNE), la plus importante association écologiste française, avait accusé pour sa part le gouvernement de privilégier "les tirs de régulation" du loup plutôt que les mesures de protection des troupeaux.
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