"Etre préparé ne veut pas dire être fin prêt", a-t-il ajouté devant la presse, précisant qu'il s'agissait de "continuer à se préparer de manière durable" face à ce risque potentiel. Le plan gouvernemental présenté en octobre dernier "distingue la phase pré-pandémique, dans laquelle nous sommes actuellement, où la transmission de l'animal à l'homme est limitée", de la phase pandémique, rappelle la direction générale de la Santé (DGS).
Cette phase pandémique surviendrait si l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avertissait que le nouveau virus a acquis la capacité de se transmettre d'humain à humain. Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire ou grippe du poulet, a entrainé 54 décès, principalement au Vietnam, depuis fin 2003.
Une pandémie semblable à celle de la grippe espagnole en 1918 pourrait, "en l'absence d'intervention", faire de 9 à 21 millions de malades en France et entrainer de 455.000 à 1,1 million d'hospitalisations et des dizaines de milliers de décès (91.000 à 212.000), selon des estimations de l'Institut de veille sanitaire (InVS) rendues publiques à l'automne dernier.
Rappelant ces chiffres, Daniel Lévy-Bruhl (InVS) a précisé que l'utilisation d'antiviraux pour traiter les malades "pourrait diminuer de 30% le nombre de décès".
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