Les pêcheurs du Légué et de Saint-Quay-Portrieux (Côtes d'Armor), qui avait lancé leur mouvement vendredi matin, ont repris la mer vers 15H30 mercredi, heure à laquelle la marée permet de sortir du port, sans avoir obtenu satisfaction.
"Il faut débloquer pour éviter que les gars ne s'endettent encore plus. Mais ils ont le moral à zéro. Nous avons transmis nos revendications. On va suivre ça de très près et si le gouvernement ne prend pas de mesure d'urgence, je crains qu'on ne remette ça", a déclaré Frédéric Helleux, pêcheur.
Les pêcheurs ont rencontré le directeur des affaires maritimes qui leur a assuré qu'il transmettrait leurs revendications au gouvernement. Ils ont repris le travail en estimant que le changemement de gouvernement en cours à Paris rendait peu probable leurs revendications dans l'immédiat.
Ils réclamaient une réduction à la pompe du prix du gazole et non un remboursement a posteriori au gré des fluctuations des cours, comme le prévoit l'assurance gazole décidée par le gouvernement. Ils dénonçaient également les importations massives de coquilles Saint-Jacques, notamment du Canada et du Royaume-Uni, et le découpage par Bruxelles des zones de pêche afin de préserver la ressource.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?