Les départements ruraux et les villes en difficulté ont assuré la victoire du non

Selon un sondage Ipsos à la sortie des urnes, pas moins de 70 % des agriculteurs auraient voté non au référendum du 29 mai sur la constitution européenne. Dans le contexte d’un large refus du traité européen (55 % de non, 45 % de oui), motivé autant pour des raisons de politique intérieure que par rapport à l’Europe elle-même, la sociologie du vote sera analysée de manière précise.

Le poids du vote agricole et rural s’est ajouté à celui des électeurs situés dans des zones en difficulté, dans des villes moyennes ou fortement touchées par le chômage. À l’inverse, le oui trouve plutôt ses partisans à Paris, dans sa banlieue Ouest et à Lyon.

L’analyse de cette sensibilité sera sans doute un élément important dans le cadre de la formation du futur gouvernement et de la politique qu’il mènera. Par exemple, la crise viticole a très certainement joué un rôle moteur dans le vote des départements du Sud.

Le non a atteint une proportion record dans le Gard (64,05 %), l’Hérault (60,15 %) et l’Aude (64,62 %). L’Ouest, en revanche s’est distingué par une position majoritaire au oui dans plusieurs départements : Finistère, Ille-et-Vilaine, Mayenne, Maine-et-Loire, Morbihan, Loire-Atlantique et Vendée ont voté majoritairement pour le oui.

(Lire le sondage sortie des urnes Ipsos sur Internet : Cliquez ici)

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