"Si le loup est pris, il pourrait être orienté vers un parc animalier", a précisé l'entourage de M. Lepeltier. "Si on ne parvient pas à l'attraper, les ministres pourraient donner leur feu vert dans les 48 heures à un tir létal" (mortel, ndlr). Dès réception de l'arrêté interministériel, le préfet de l'Isère pourra agir, a précisé la même source. Cinq génisses appartenant à plusieurs éleveurs ont été tuées dans quatre attaques distinctes depuis le début du mois dans la région de Bilieu et de Saint-Geoire-en-Valdaine (Isère), voisine du massif de la Chartreuse.
L'entourage de M. Lepeltier a confirmé que la cinquième génisse avait été découverte déchiquetée, à 3 heures du matin, dans la nuit de mercredi à jeudi, par une patrouille de gardes-chasse de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de louvetiers (auxiliaires bénévoles de chasse nommés par le préfet).
Le préfet de l'Isère avait reçu vendredi soir le feu vert de Paris pour prendre un arrêté autorisant un "tir d'effarouchement et de rabattement" du loup soupçonné d'être à l'origine des attaques. Quatre nuits durant, une petite équipe ONCFS-louvetiers avait patrouillé le secteur, repérant un loup mâle de 35 kilos dans la nuit de samedi à dimanche. L'équipe a reçu le renfort de chasseurs, à la demande du préfet, et une battue d'une trentaine de personnes a été organisée sans résultat dans les nuits de mardi à mercredi et mercredi à jeudi. C'est à la suite de cet échec que les deux ministres ont pris leur arrêté.
Ce dernier, insiste l'entourage de M. Lepeltier, "n'a rien à voir" avec le Plan loup de l'automne dernier qui vise des "prélèvements" jusqu'en 2008, à titre exceptionnel, de cette espèce protégée. Un nouvel arrêté dans le cadre de ce plan est en préparation. Il doit être présenté le 2 juin au Groupe loup (administration, éleveurs, écologistes, scientifiques), une instance consultative.
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