"Je ne dirais pas que l'obstacle agricole est derrière nous mais qu'une partie de l'obstacle est derrière nous, et une partie devant nous", a indiqué M. Lamy lors d'un point presse à l'occasion de la présentation du rapport Cyclope sur les matières premières à laquelle il assistait. "C'est notamment un des enjeux" d'ici à la réunion de l'OMC en décembre, a-t-il ajouté.
Pour lui, la question reste "primordiale". "Il est vrai que le chemin parcouru dans les négociations sur cette question est aujourd'hui un peu plus consistant" qu'il ne l'est notamment sur l'ouverture des marchés de services, les obstacles techniques au commerce ou la révision des règles anti-dumping, a précisé M. Lamy.
Avant de s'exprimer devant la presse, il a toutefois insisté sur "l'extrême réserve" à laquelle le contraint sa situation actuelle quant à ses prises de position publiques. M. Lamy est actuellement le dernier candidat à la présidence de l'OMC, et donc sans doute le futur président, mais la dernière phase de la procédure aura lieu le 26 mai : "On doit respecter les procédures" a-t-il dit.
M. Lamy a enfin répété une formule qu'il avait déjà employée dans le passé : "la conclusion du round de Doha est l'objectif numéro un, numéro deux et numéro trois de l'OMC et de ceux qui y travaillent", a-t-il dit.
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