La fédération, qui couvre toutes les activités équestres, hormis la viande et les courses, a aussi noté que "le secteur des établissements équestres est allé vers une professionnalisation avec 12.000 emplois salariés, 4.500 non salariés amateurs ou bénévoles et 150.000 chevaux et poneys". Alors que le nombre de cavaliers n'a cessé d'augmenter dans un pays "qui compte au total entre 800.000 et un million de chevaux", "l'élevage, contrairement à l'utilisation, s'est peu professionnalisé", a déploré la filière cheval. En effet, a-t-elle ajouté, "le nombre de metteurs en marché qui peuvent se permettre de perdre de l'argent parce qu'ils ont un autre métier est considérable".
Le diagnostic de la Fival sur le marché national du cheval en 2004, qui concerne les clubs équestres, les éleveurs, les cavaliers sportifs ou de loisirs, les étalonniers et les marchands de chevaux, révèle "un développement exponentiel de l'équitation en 30 ans". Il n'en déplore pas moins que "les frontières institutionnelles brouillent le marché du cheval".
"La segmentation institutionnelle de la filière équine (courses, viande, sport, loisirs, travail), très largement inspirée par les distinctions de races de chevaux, ne correspond vraisemblablement pas à la segmentation du marché du cheval", regrette la Fival. Elle explique que "les utilisations multiples des chevaux, tout au long de leur vie, en font passer un nombre significatif d'un segment à un autre".
La Fival a encore rappelé qu'elle a permis, grâce à un financement de 140.000 euros, des actions de promotion principalement menées en Chine, en Iran, en Malaisie, au Vietnam, au Cambodge, au Chili, en Colombie, aux Emirats arabes unis et en Algérie.
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