Pour les agriculteurs, "ce n'est pas une balle qu'ils se tirent dans le pied, c'est un obus de mortier", a ajouté Michel Rocard. Pour ce partisan du oui et député européen, "c'est une telle certitude que ça va tomber sur la PAC", politique agricole commune, que "je ne comprends pas comment les gens ne font pas attention à ça". "Le non est prononcé chez nous pour des raisons franco-françaises", a-t-il affirmé, en reconnaissant qu'il avait lui même "bien envie de sanctionner le gouvernement qui est injuste, inéquitable et maladroit", mais "pas à cette occasion là".
Dans la montée du vote non selon les derniers sondages, "il y a une vaste envie, à gauche comme à droite, de dire un gigantesque merde à toute la classe politique", a-t-il assuré. "Il faut bien comprendre les causes de ce ras-le-bol", a-t-il demandé en regrettant que l'Europe soit "trop faible" pour "se protéger efficacement" contre la mondialisation. "C'est bien pour ça qu'il faut la renforcer", a-t-il ajouté.
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