"Afin de protéger dans les meilleures conditions possibles les bergers et leurs troupeaux lors de la saison d'estive 2005", la FNSEA et les JA demandent "la mise en place de toute urgence d'un plan de gestion du loup organisé au niveau des zones de présence du prédateur et géré par les agriculteurs, les élus locaux, les chasseurs et l'administration".
La FNSEA les JA affirment s'opposer "aux mesurettes (tirs de balles en caoutchouc, piqûres anesthésiantes) qui n'ont, pour seul effet, que de reporter les attaques de brebis sur des troupeaux voisins".
Le plan d'action nationale prévoit que des loups pourront être abattus chaque année d'ici à 2008. Le gouvernement avait autorisé le tir de quatre loups pour 2004. Seuls un mâle et une femelle ont été abattus.
Aucun chiffre n'avait été fixé pour les années suivantes. Les syndicalistes agricoles, qui ont été reçus lundi par le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier, demandent que ce plan d'action soit déterminé désormais par massif montagneux avec un nombre maximum éventuel de loups à tuer.
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