"La situation, sans être catastrophique, est très préoccupante", a expliqué M. Lepeltier sur Europe 1. "Les pluies du début du mois d'avril n'ont pas amélioré la situation, alors que dans certaines régions de France, cela fait quasiment cinquante ans que l'on n'a pas vu un tel déficit de pluies depuis l'automne", a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Ecologie a rappelé que trois régions étaient particulièrement touchées: le Sud-ouest, l'Ouest et le Sud-est. "Certains cours d'eau (de ces régions) ont aujourd'hui le même niveau que celui que l'on constate au mois d'août en période de sécheresse", a souligné M. Lepeltier.
Le ministre de l'Ecologie a rappelé que des mesures de restriction pour inciter les agriculteurs à éviter les cultures trop gourmandes en eau avaient été prises "dès le printemps". "L'été (les agriculteurs) représentent 80% de la consommation totale d'eau", a expliqué M. Lepeltier, ajoutant que dans les régions les plus touchées, les semis de maïs étaient en baisse de 6%. "Les agriculteurs ont fait des efforts. Il faut 500 litres d'eau pour produire 1 kg de maïs", a dit le ministre de l'Ecologie.
M. Lepeltier invite également les particuliers à faire un effort, rappelant que "des petits gestes" comme préférer la douche au bain ou arroser son jardin avec parcimonie peuvent faire économiser 10 à 20 % d'eau.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?