Marc Spenle est éleveur en Haute-Saône. Grâce à la sélection, il concilie ses deux passions : la Vosgienne et la génétique.
Marc Spenle (© Web-agri) Haute-Saône |
« Quand je me suis installé, il y a une quinzaine d’années sur le troupeau de mon père, j’ai inscrit les animaux au Herd-Book et au contrôle laitier. Il y avait déjà 3 mères à taureaux dans le cheptel. » «Je suis né avec la Vosgienne c’est donc devenu une passion. La vosgienne est une race à petits effectifs, c’est assez passionnant de voir évoluer la génétique. Et puis il faut être lucide, quand un troupeau tient la route, tout casser pour faire autre chose, on sait ce que l'on perd mais on ne sait pas ce que l'on trouve. » |
« Il ne faut pas oublier que la Vosgienne est avant tout une laitière. Si elle a ce qu’il faut dans l’auge, elle produit ce que la génétique lui permet. La moyenne est à 3 800 kg de lait par vache mais les écarts vont de 2.500 kg à 5.500 kg. Au niveau lactation, les meilleures vaches dépassent les 7.000 kg. »
« C’est une race rustique, très solide, avec rarement de problèmes d’aplombs. Elle sait très bien valoriser les fourrages grossiers. Sa rusticité lui donne une bonne longévité mais avec la génétique, lorsque que l’on a de bonnes génisses, on a tendance à réformer plus facilement. »
« La vosgienne est une race de type mixte à prédominance laitière. Actuellement une filière viande est mise en place. Aujourd’hui, 3 bouchers des Vosges utilisent principalement la viande vosgienne. »
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