Cette consultation du public, sur le site internet interministériel www.ogm.gouv.fr pendant deux semaines, concerne des expérimentations de recherche des entreprises Biogemma, Meristem et Pioneer sur des maïs génétiquement modifiés, ajoute le communiqué.
Ces essais auront lieu, plusieurs parcelles étant concernées, sur les communes de Saint-Pierre d'Amilly (Charente-Maritime), Bouloc et Menville (Haute-Garonne), Balignac, Labarthe, Molières, Montauban (Tarn-et-Garonne), Beaulieu, Issoire, Joze, Le Broc, Neschers, Nonette et Saint-Bonnet (Puy-de-Dôme).
Trois autres dossiers de programmes de recherche OGM devraient être également mis prochainement en consultation, indique la DGAL (direction générale de l'alimentation).
A l'issue de cette procédure, le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau, après accord de Serge Lepeltier, ministre de l'Ecologie, annoncera les décisions relatives aux nouveaux programmes de recherche 2005, précise le communiqué.
Le Gouvernement français veillera très attentivement au bon déroulement des essais autorisés au terme d'une procédure réglementaire exigeante et d'une consultation du public, souligne le communiqué précisant que "les mesures appropriées en matière de sécurisation des cultures seront mises en place".
Pour les ministères, "ces expérimentations sont la condition du maintien de la recherche française sur les biotechnologies végétales, à laquelle le gouvernement est particulièrement attaché".
En 2004, les essais OGM avaient été implantés sur 48 sites pour un total de 7,2 hectares (contre 43 hectares en 2000). Plus de la moitié - 27 exactement - ont été détruits par des manifestants anti-OGM, selon la DGAL.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?