Cent trente des 167 militants anti-OGM qui s'étaient dénoncés à la gendarmerie après l'arrachage d'un champ de maïs transgénique à Marsat (Puy-de-Dôme), le 14 août 2004, sont venus à Riom assister jeudi matin à l'audience de la cour d'appel qui a mis sa décision en délibéré.
Cinq personnes, dont Gilles Lemaire, ancien secrétaire national des Verts, sont poursuivies pour "destruction en réunion". Une sixième est poursuivie uniquement pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale supérieure à huit jours" sur un gendarme.
Le procureur général Marc Robert a demandé à la cour d'annuler le jugement du tribunal correctionnel de Riom, en dénonçant dans son réquisitoire une "stratégie de défense collective, à laquelle la Justice n'entend pas céder".
"Je refuse que la Justice soit instrumentalisée et que des poursuites pénales servent de tribune à 100 ou 200 personnes pour évoquer des questions qui ne sont pas de son ressort", a-t-il affirmé.
A Toulouse, la cour d'appel a mis en délibéré au 14 avril sa décision sur l'appel du parquet contre le jugement du tribunal correctionnel qui avait accepté la comparution de 222 "faucheurs volontaires" aux côtés de neuf personnalités, dont le député (Verts) Noël Mamère et le syndicaliste paysan José Bové, initialement poursuivies.
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