Le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau avait annoncé, le 7 février dernier, le lancement de ce nouveau dispositif mis au point après la grande sécheresse de l'été 2003 qui avait fortement ponctionné les finances de l'Etat via le Fonds national de garantie des calamités agricoles (FNGCA).
"L'enjeu est d'importance pour notre agriculture, car il s'agit de garantir la pérennité des exploitations en cas de sinistre climatique, afin de conforter leur viabilité économique", avait alors déclaré M. Bussereau.
La disparition progressive du FNGCA n'interviendra cependant qu'en fonction de la montée en puissance de ce nouveau système d'indemnisation, souligne-t-on au ministère de l'Agriculture.
Durant les trois premières années (2005, 2006, 2007) du nouveau dispositif, qui ne sera pas obligatoire pour les agriculteurs, l'Etat prendra en charge les cotisations d'assurances à hauteur de 35%. Ce taux est à 40% pour les jeunes agriculteurs.
Dix millions d'euros ont été inscrits au budget du ministère en loi de finances initiale pour 2005 à cette fin.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?