Les précipitations ont été "deux fois plus faibles que la normale" entre octobre et fin février sur une grande partie du territoire, relève Météo France. La situation est particulièrement déficitaire en Picardie, ouest des Pays-de-la-Loire, Poitou Charentes, Aquitaine, nord de Midi-Pyrénées, Languedoc et Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
Les sols sont secs en surface, avec un indice d'humidité inférieur à la normale sur toutes ces régions. Les nappes souterraines sont également à un niveau bas dans de nombreuses régions, selon le Bureau de Recherches Géologiques et minières (BRGM).
Le Comité sécheresse fonctionne comme une cellule de crise, associant les experts (Météo France, BRGM etc.), les usagers de l'eau (agriculteurs, consommateurs, compagnies d'eau) et les ministères (Agriculture, Intérieur, Ecologie).
"La situation est préoccupante, mais pas alarmante", estime Grégory Boinel, en charge de la sécheresse au ministère de l'Ecologie. "Les pluies de printemps peuvent encore limiter les impacts", rappelle-t-il.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?