Les précipitations ont été "deux fois plus faibles que la normale" entre octobre et fin février sur une grande partie du territoire, relève Météo France. La situation est particulièrement déficitaire en Picardie, ouest des Pays-de-la-Loire, Poitou Charentes, Aquitaine, nord de Midi-Pyrénées, Languedoc et Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
Les sols sont secs en surface, avec un indice d'humidité inférieur à la normale sur toutes ces régions. Les nappes souterraines sont également à un niveau bas dans de nombreuses régions, selon le Bureau de Recherches Géologiques et minières (BRGM).
Le Comité sécheresse fonctionne comme une cellule de crise, associant les experts (Météo France, BRGM etc.), les usagers de l'eau (agriculteurs, consommateurs, compagnies d'eau) et les ministères (Agriculture, Intérieur, Ecologie).
"La situation est préoccupante, mais pas alarmante", estime Grégory Boinel, en charge de la sécheresse au ministère de l'Ecologie. "Les pluies de printemps peuvent encore limiter les impacts", rappelle-t-il.
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