Le semencier met l’accent sur Aberavon, son nouveau ray-grass anglais diploïde.
Pour le semencier, Aberavon «fait figure de véritable innovation génétique». « Niveau de consommation exceptionnel, excellente digestibilité…, les résultats enregistrés sont les mêmes dans tous les bassins d’élevage français », affirme Jouffray-drillaud
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Des résultats que le semencier explique par l’amélioration simultanée de nombreux critères : «richesse en sucres, proportion feuilles/tiges améliorée, richesse en matière sèche, finesse de tiges et de feuilles, digestibilité et résistance aux maladies ». Selon la firme, des essais menés en 2004, montrent qu’Aberavon serait particulièrement apprécié au pâturage par les ruminants : «Aberavon est exceptionnellement bien consommé par les animaux et présente une teneur en sucres supérieure de 12% à la moyenne des 24 variétés témoins, rencontrées sur les différents sites » indique jouffray-drillaud. |
+6% d’amélioration en production laitière, +20% GMQ en viande
Son appétence et sa très grande digestibilité sont, selon le semencier, «sources d’indices de consommation particulièrement élevés : la vache consomme jusqu’ à 2 kg de matière sèche supplémentaire par jour, avec 3% supplémentaires en digestibilité enregistrés sur l’année, sans perte de qualité du lait ». Le semencier annonce aussi une production laitière améliorée de 6%, sur la saison de pâturage.
En production viande, les résultats d’essais représenteraient « plus 20% de gain moyen quotidien, un poids d’abatage atteint plus vite et 25% d’augmentation sur la quantité de matière sèche ingérée », affirme Jouffray-drillaud.
Les résultats en production ovine sont du même ordre, indique le semencier a enregistré pour toutes les espèces animales, « une baisse des rejets azotés dans les déjections ». Baisse que la firme explique « par la meilleure efficacité alimentaire d’Aberavon ».
La firme compte sur l’ensemble des caractéristiques d’Aberavon, sur sa polyvalence (fauche ou pâture) et son créneau de précocité (implantation toute France) pour gagner des points sur le marché des Ray-grass anglais. « Nous comptons atteindre rapidement 20% de parts de marché sur ce créneau » estime Philippe Gratadou, Chef Produits Fourragères chez Jouffray-Drillaud. Autres nouveautés 2005 Le semencier poitevin annonce la mise en marché en 2005, de deux autres Ray-grass anglais, Alfan, tardif tétraploïde et Brest, demi tardif diploïde, un Ray-grass d’Italie non alternatif diploïde, Andain, deux Ray-grass hybrides, Enduro (tétraploïde) et Milore (diploïde) et enfin Vaillant, un dactyle.
Objectif du semencier : gagner des points sur le marché des Ray-grass anglais
Au titre des nouvelles inscriptions 2005, Jouffray-Drillaud enregistre Cristoss, nouveau dactyle (104.8 de cotation agronomique) et Briss, nouvelle fétuque élevée (119.4 de cotation agronomique).
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