Le but des arrêtés en préparation « est à l'évidence d'accélérer la concentration et l'industrialisation de la production aux dépens des petits et moyens éleveurs », estime le syndicat agricole dans un communiqué.
La Confédération rappelle que, dans les Zones d'excédents structurels (Zes, où la terre n'est plus en mesure de «digérer» des déchets agricoles supplémentaires), la règlementation interdisait jusqu'alors le développement des élevages, sauf dérogation pour les élevages à dimension économique insuffisante.
« Aujourd'hui, par un tour de passe-passe, seuls les élevages industriels avec station de traitement pourront de fait se développer », dénonce le syndicat.
« Nous allons assister à un véritable détournement de fonds publics avec, à la clef, une accélération de la disparition des paysans et une augmentation des risques environnementaux », poursuit la Confédération selon laquelle « tous les discours officiels sur le développement durable, la qualité de l'eau ou l'agriculture raisonnée se révèlent hélas pour ce qu'ils sont : de la poudre aux yeux ».
Trois projets de modification de la règlementation des élevages intensifs sont en préparation. Pour les pouvoirs publics, il s'agit d'harmoniser la réglementation avec les directives européeenes.
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