Le ministère était interrogé sur une information d'associations hostiles au projet, notamment Eau et rivières de Bretagne.
Un nouveau décret propose de relever les seuils des élevages soumis à autorisation préfectorale à 400 têtes pour les veaux (contre 200 actuellement), 100 pour les vaches laitières (contre 80) et 30.000 pour les poulets (contre 20.000). Il maintient à 450 têtes le seuil pour les porcs.
La législation européenne prévoit des seuils bien supérieurs
Selon le ministère, il « se rapproche de la législation européenne qui prévoit des seuils bien supérieurs » : 2.000 têtes pour les veaux et les porcs, 40.000 têtes pour les poulets, aucun seuil n'étant fixé pour les bovins.
Un second décret élaboré sous l'égide de l'Ecologie transcrit une législation européenne. Il vise à limiter la pollution des eaux par les nitrates, les excédents d'azote issus des déjections animales.
S'agrandir en rachetant une partie des droits d'émissions d'azote d'éleveurs partant à la retraite
Il introduit une nouvelle exception au plafonnement de la taille des exploitations dans les «&nbp;zones d'excédent structurel » (Zes) ou « zones vulnérables », où la concentration de nitrates dans l'eau dépasse 50 milligrammes par litre (60 départements concernés dont les quatre départements bretons).
Il autorise les exploitants à s'agrandir en rachetant une partie des droits d'émissions d'azote d'éleveurs partant à la retraite.
Un projet d'arrêté réduit par ailleurs la distance minimale des habitations et des fleuves à respecter lors de l'épandage, dans les cas où le lisier a été « hygiénisé » avec des additifs biologiques et n'entraîne plus de nuisances olfactives.
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