Le régime de tests « a pour objectif de déterminer si ce cas d'ESB représente un incident isolé ou si des mesures complémentaires doivent être prises », explique Bruxelles dans un communiqué.
La Commission veut augmenter le nombre de caprins à soumettre aux tests ESB (185.000 tests sur des animaux sains de l'Union européenne et 15.000 tests sur des animaux morts dans une exploitation) pendant 6 mois au minimum. Ce dossier fera l'objet d'un suivi minutieux et d'un réexamen, dans six mois au plus tard, sur la base des résultats de ces tests supplémentaires et de l'issue d'une évaluation quantitative des risques relative à la sécurité de la viande caprine, effectuée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).
Différencier la tremblante de l'ESB
Le programme de surveillance, dont l'importance dépendra de la population caprine dans chaque Etat membre, concernera principalement les Etats membres dans lesquels l'ESB est présente chez les bovins.
Tous les cas confirmés d'EST (encéphalopathie spongiforme transmissible) seront soumis à un régime de tests en trois phases, déjà appliqué, qui permet de différencier la tremblante - une maladie présente chez la chèvre et le mouton - de l'ESB - une maladie présente chez les bovins et dont la transmission à l'homme a été démontrée en 1996. La Commission cofinancera ces tests.
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