« Selon les chiffres diffusés, la grève des services vétérinaires dans les abattoirs a "coûté" 15.000 porcs. Le service minimum a été respecté dans plusieurs outils, un abattoir important n'a pas eu cette chance puisque 600 salariés ont été mis en chômage technique du fait de l'absence de tous les préposés et vétérinaires», précise Jean-Pierre Joly.
Il ajoute: «Outre le préjudice aux éleveurs (chaque réduction d'activité provoque des reports d'animaux), le préjudice commercial (15.000 porcs reportés ont des conséquences sur le prix du porc de tous les éleveurs), il faut noter que la France reste, dans l'Europe, un pays d'exception».
«N'a-t-on jamais vu un abattoir fermé pour de tels motifs dans l'U.E. ? La fermeture d'un abattoir pour cause de défaut de service public est une aberration, chacun a bien des motifs de faire grève, mais ne conviendrait-il pas, pour une bonne compréhension de la situation, d'exposer non seulement les revendications mais aussi les conditions de travail ?» s'insurge encore le directeur du MPB qui ajoute: « La base de fonctionnement d'un abattoir (ou de quelques usines que ce soit), est la matière première, en l'occurrence le porc. Que les éleveurs, en crise depuis trois ans, soient excédés par de tels agissements est légitime. Sans production, il ne pourrait y avoir d'activité et donc d'emplois ! La République se doit d'assumer un service minimum dans toutes les usines. »
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