Face à la « persistance préoccupante de cette maladie potentiellement transmissible à l'homme », un plan d'action pluriannuel de lutte a été élaboré par les directions départementales des services vétérinaires, avec le concours des groupements de défense sanitaire du bétail et des vétérinaires sanitaires, indiquent les préfectures dans un communiqué commun.
Se transmettre via le lait cru, mais non par la viande
La tuberculose bovine, qui tend à disparaître, est une maladie contagieuse, qui peut se transmettre à l'homme via le lait cru, mais non par la viande.
Les dispositions prises visent à « améliorer la détection des cheptels infectés » lors des opérations annuelles de prophylaxie. Ainsi, l'abattage sélectif ne sera désormais accordé que pour les élevages qui répondent à certaines conditions, notamment que tous les bovins présents soient identifiés et que le registre des bovins soit tenu régulièrement à jour. La stratégie d'assainissement sera renforcée, indique encore le communiqué.
L'abattage progressif d'un troupeau de 350 bovins appartenant à un éleveur de Camargue avait été annnoncé fin décembre, après la découverte d'un cas de tuberculose bovine.
La vaccination contre la tuberculose bovine, dont la France a été déclarée indemne en 2000, n'est pas obligatoire.
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