Une avancée entre les cinq (Etats-Unis, Union Européenne, Brésil, Inde, et Australie) conditionne les progrès de la négociation entre pays membres de l'Organisation mondiale du commerce pour relancer le cycle de Doha. "Nous avons eu une discussion assez musclée sur les soutiens internes à l'agriculture", a précisé cette source. "Nous avons commencé par la partie la plus difficile", a-t-elle ajouté, en estimant que ce sera "moins difficile sur les soutiens aux exportations".
Le volet agricole de la négociation porte sur trois "piliers", la suppression des subventions et autres aides aux exportations, le réaménagement des soutiens internes pour les rendre moins nuisibles aux échanges agricoles internationaux et enfin l'accès au marché. "Pour la première fois, les Brésiliens sont sortis du bois en posant le problème des soutiens internes américains", a expliqué la source européenne.
Les discussions se déroulent en présence de Tim Groser, l'ambassadeur de Nouvelle-Zélande à l'OMC, qui préside le groupe de négociation sur l'agriculture. La discussion entre les cinq a été qualifiée "de sérieuse et utile" par un porte-parole du représentant américain au commerce, Robert Zoellick. Les cinq sont représentés au niveau ministériel, le commissaire européen au commerce Pascal Lamy négociant pour l'UE. "La discussion a été utile. Nous avons tout discuté, avant tout de l'agriculture et de chaque pilier. Tout le monde espère un accord", a commenté pour sa part, une porte-parole du ministre indien du Commerce, Kamal Nath. Pour la source européenne, "si les cinq ne parviennent pas à se mettre d'accord sur un texte amélioré, il sera difficile d'avancer".
Le président du conseil général de l'OMC, l'ambassadeur du Japon Shotaro Oshima, devrait soumettre, tard mercredi soir ou jeudi matin, une nouvelle mouture du projet de compromis destiné à conduire le cycle de Doha à mi-parcours, en arrêtant les modalités de la négociation. |
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