Les producteurs ont "pris leurs responsabilités"

Mais "le plus important sera le prix payé pendant le second semestre et les prochaines années", a poursuivi M. Brichart.

Pour lui, "le plus dur reste à faire en bâtissant un nouvel accord sur la fixation du prix du lait".

Concernant sa décision de ne pas permettre à la Confédération paysanne de participer au groupe de travail chargé de réfléchir à cette évolution, M. Brichart a estimé qu'il fallait que ce dernier "travaille sereinement" et que cela n'était pas possible avec les amis de José Bové car ceux-ci veulent remettre en cause la récente réforme de la Politique agricole commune (PAC).

Des représentants de la Confédération paysanne ont occupé pendant près de 20 heures cette semaine les locaux parisiens de l'Interprofession laitière.

Les producteurs de lait, les industriels privés et les coopératives du secteur laitier sont parvenus le 2 mars à un accord sur les modalités d'évolution du prix du lait au premier semestre 2004, après des semaines de négociations très difficiles et de multiples manifestations de producteurs.

Celui-ci prévoit que "la recommandation nationale d'évolution du prix du lait" est une baisse de 10,7 euros aux mille litres en janvier, puis une baisse de 9,5 euros aux mille litres en février et mars.

Pour avril, mai et juin, les trois fédérations se sont mises d'accord sur "une application de l'index de l'accord de 97 sans lissage".