Francis Mercier est éleveur à Doignies. Sa méthode pour choisir des variétés: faire des essais avec la Chambre d'agriculture et des vitrines avec des semenciers. Témoignage.
Gapec de la forge (Gaec partiel)
«Quand je fais des essais avec la Chambre d'agriculture, j'ai vraiment toutes les variétés. Il y a 26 micro-parcelles et je peux voir sur mes sols, celles qui réussissent le mieux. Ainsi l'année suivante, je choisis deux ou trois variétés qui ont très bien réussi », explique Francis Mercier. «Je ne fais pas attention à ce que font les autres, car pour une même variété, les résultats peuvent être différents. Les variétés que je choisis sont adaptées à mes parcelles ».
«Pour moi, c'est important de voir ce que donne vraiment la variété chez soi, cela permet d'éliminer celles qui ne conviennent pas» explique Francis Mercier qui précise: «Je recherche des variétés capables d'offrir une bonne teneur en amidon digestible avec un écart PDIN-PDIE acceptable pour limiter la complémentarité protéique»
«Je fais aussi des vitrines avec les semenciers, là il y a moins de variétés en même temps, mais c'est intéressant aussi.» indique-t-il. «L'année dernière, j'ai utilisé trois variétés que je connaissais: Maibi, Profi et Franki»
Aux semis, Francis Mercier a sa technique aussi: «En semant trois variétés que j'alterne tous les deux rangs, je limite les risques et j'obtiens un fourrage mélangé de façon homogène, dès la récolte!». Et d'ajouter «Il y a aussi les sacs duo (deux variétés mélangées dans le sac): j'y crois, pourtant on a pas de résultats d'essais sur ça! »
Trois variétés alternées tous les deux rangs (© Web-agri)
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