«Il est probable que l’amélioration des performances notée chez les porcs standards s’observe également chez les porcs abattus plus lourds, mais peu de résultats sont disponibles sur ce type d’animaux», indiquent d'emblée les responsables de ces travaux, pour expliquer que «L’impact du poids d’abattage sur l’indice de consommation mérite en particulier d’être quantifié afin de vérifier si l’amplitude de sa dégradation est moins intense actuellement que celle rapportée dans les années 80».
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 Des mâles castrés et femelles élevés en groupe (© Web-agri) |
Deux essais ont été conduits dans les stations expérimentales de l’ITP (essai 1) et des EDE Chambres d’agriculture de Bretagne (essai 2) afin de quantifier les performances de croissance de mâles castrés et femelles élevés en groupe après 14 (lot S : standard) ou 20 (lot L : lourd) semaines d’engraissement. |
Alimentation à volonté ou non
Les mâles castrés sont alimentés à volonté jusqu’a 70 kg de poids vif (PV), puis ils reçoivent 2,7 kg/j/porc d’aliment jusqu’à 110 kg et 2,9 kg/j/porc ensuite. Dans l’essai 1, les femelles sont alimentées à volonté jusqu’à l’abattage alors qu’elles sont alimentées comme les mâles castrés dans l’essai 2.
Un indice de consommation qui augmente avec le poids d'abattage
Le PV moyen des porcs lourds à l’abattage est de 151 et 142 kg, respectivement dans les essais 1 et 2. Les valeurs correspondantes sont de 112 et 110 kg pour les porcs standards.
L’IC augmente avec le poids d’abattage de 0,06 et 0,09 point par de 10 kg de PV supplémentaires à l’abattage, respectivement dans les essais 1 et 2. Au-delà de 110 kg, les calculs montrent qu’un aliment moins riche en acides aminés (11% protéines) peut être alloué et permettre de réduire les rejets azotés des porcs lourds.
| Pour plus d'informations sur ces essais et les résultats complets, lire l'article «Comparaison des performances de porcs abattus à 110 kg ou au-delà de 140 kg», de Nathalie Quiniou (ITP), Alexia Aubry (ITP) et Yannick Le Cozler (EDE-Chambres d'agricultures de Bretagne), paru dans Techniporc Vol 27. |
Article à lire en intégralité au format PDF en cliquant ICI.
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