Le Cniel regroupe les acteurs de la filière lait, producteurs, coopératives et industriels.
Il s'agit de poursuivre une expérimentation menée entre 1998 et 1999, sur deux troupeaux de 24 vaches, nourris l'un avec de l'ensilage de maïs traditionnel, l'autre avec du maïs Bt, contenant un gène modifié résistant à la chenille pyrale, a expliqué le président de la Chambre d'agriculture Jean-François Cesbron.
Du lait au sang et aux bouses
Le lait de ces vaches avait été analysé - sans qu'aucune trace d'OGM ne soit trouvé, mais pas leur sang, faute de financement. Le ministère de l'Agriculture refusait de fournir les 70.000 euros nécessaires.
« Nous avons relancé le Ministère à plusieurs reprises mais on nous a répondu que ce n'était plus d'actualité. Aujourd'hui, on va pouvoir aller au bout de notre engagement », se félicite Jean-François Cesbron.
A la Confédération paysanne, qui avait demandé l'extension de l'étude du lait au sang et aux bouses, « on se réjouit que la situation ait été débloquée ».
« Mais on peut s'étonner de l'absence de financement public pour une question qui intéresse tous les consommateurs », a estimé Etienne Cesbron, porte parole de la Confédération Paysanne de Maine-et-Loire.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?