Des essais et travaux sont conduits dans les stations d'essai. La station de Crecom a fait un point récemment pour présenter les derniers résultats. En conduite d'élevage...
Les travaux présentés en conduite d'élevage concernent:
Introduction de cochettes de haut niveau sanitaire dans l'élevage: difficile !
L'expérimentation réalisée à Guernévez montre d'après Gwenaëlle Larour, des EDE Chambres d'agriculture, que «la mise en quarantaine est à faire si on ne fait pas d'élevage séparé». Elle évite une multiplication de la contamination. L'essai a montré que «les cochettes souffrent en quarantaine». Des croissances faibles ont été constatées (440 g/j) avec présence d'hyperthermies et de diarrhées. Quelques troubles sont aussi constatés à l'entrée en verratterie, mais surtout, les chaleurs sont peu marquées (1 cochette sur 5) et le taux de fécondation en 1ère fécondation est faible (70%). En maternité, la prolificité est en baisse, avec toutefois le constat d'une amélioration entre les premiers et les derniers lots. Amélioration qui pourrait être interprétée comme «le signe d'une évolution positive du niveau sanitaire de l'élevage ?»
Infertilité des truies en été : existe-t-il des facteurs d'élevage qui influent ?
Une enquête réalisée chez près de 90 élevages tente de mettre en évidence ces facteurs. Les premiers résultats, encore partiels, laissent déjà entrevoir certaines différences de conduites. Yannick Le Cozler, des EDE-Chambres d'agriculture indique ainsi que dans les élevages ayant les meilleurs de taux de fertilité, on remarque une conduite plus rigoureuse en terme notamment d'insémination artificielle et d'hygiène, et la possibilité de décaler les repas des truies aux périodes les plus fraiches de la journée, voire même la nuit.
Dans les élevages ayant le moins bon taux de fertilité, quelques facteurs communs sont aussi identifiés. Notamment une certaine difficulté à maitriser l'ambiance des bâtiments ou une disponibilité du personnel moindre en été.
Ces résultats sont à confirmer et préciser avec le dépouillement complet de l'enquête. Ils devraient être disponibles en février-mars prochain.
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Hyperprolificité : les travaux s'orientent désormais vers le nombre de tétines, l'amélioration du taux de pertes (morts nés, en maternité), le dimensionnement des élevages (but: accueillir plus de 11-12 sevrés...) Développement immunitaire en fonction de l'âge du sevrage : conséquences, satut vis à vis de la transmission du circovirus...des résultats devraient être disponibles début 2005. Nouvelles valeurs en GTE : les critères sont corrigés à 8, 30 et 115 kg . Ce sont ces valeurs qui seront prises en compte pour le calcul GTE fin 2004 - (7,25 et 107 kg auparavant)
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