De 455.000 à 1,1 million d'hospitalisations pourraient alors s'avérer nécessaires, selon ce scénario destiné à estimer l'ampleur d'une éventuelle pandémie et l'impact de différentes stratégies de lutte.
Si un vaccin était disponible dès le début de la pandémie, vacciner toute la population permettrait d'éviter 57% des cas, 66% des hospitalisations et 72% des décès.
Si cette stratégie s'avère la plus efficace, le délai de mise au point et production d'un vaccin, une fois la souche de virus dangereux identifiée -de quatre à six mois, selon un expert- peut la rendre difficile à appliquer.
"La prophylaxie par les antiviraux paraît alors la stratégie la plus efficace et la plus justifiée", selon le scénario rappelé dans le plan gouvernemental, publié mercredi. Pour un groupe de personnes couvertes à 100%, ces antiviraux "pourraient éviter 70% des cas, 76% des hospitalisations et 82% des décès".
Le traitement antiviral pourrait également avoir un rôle curatif pour les populations à risque, afin d'éviter des décès, sans prévenir l'infection. Cet usage curatif devrait "être privilégié, en particulier si la disponibilité en antiviraux était limitée".
Parallèlement, en cas de pandémie, le plan gouvernemental prévoit notamment des mesures destinées à ralentir la diffusion du virus : lavage des mains, port de masques chirurgicaux, limitation des déplacements et rassemblements de population.
Une épidémie de grippe hivernale, pourtant réputée banale, entraine cependant chaque année en moyenne plusieurs milliers de décès (entre 1.000 et 17.000 décès selon les années chez les plus de 75 ans), précise le ministère de la Santé, alors qu'un vaccin est disponible. |
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