BORDEAUX, 14 oct 2004 (AFP) - Les autorités sanitaires estiment que le "pire est passé" en ce qui concerne les risques de contamination humaine par la rage, même si les mesures de prévention déclenchées en août après la mort du chien Tiki restent en vigueur dans le Sud-Ouest.
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"Le risque de contamination moyen, chez les humains, est de quatre à six semaines: huit semaines après le dècès du chiot contaminé, on peut considérer que le pire est passé", a déclaré à l'AFP le Dr Alain Manetti, médecin à la direction des affaires sanitaires et sociales de la Gironde (DDASS). Aussi, même si deux adultes et trois enfants susceptibles d'avoir été en contact avec le chien enragé décédé le 21 août dernier, n'ont toujours pas été localisés, les inquiétudes pour leur santé se tempèrent au fur et à mesure que le temps passe. Côté animaux, la direction des services vétérinaires (DSV) se dit également "plus rassurée", du fait qu'aucun "cas secondaire" n'a été détecté. Le mot d'ordre reste cependant à la vigilance, alors que 14 chiens recherchés par les autorités pour un dépistage épidémiologique n'ont pas été trouvés. Comme l'incubation du virus de la rage peut prendre jusqu'à un an, les spécialistes n'excluent pas un effet "bombe à retardement" et regrettent que les propriétaires des chiens recherchés n'aient pas coopérés avec les autorités. Cas extrême, une septuagénaire du Lot-et-Garonne a même pris le maquis avec un fusil de chasse pour sauver ses deux chiens, Lazzie et Norton, d'une éventuelle euthanasie. Les services vétérinaires avaient ordonné la capture de son labrador et son beauceron parce qu'on les suspectait d'avoir égorgé un troupeau de mouton sur la commune de Tombeboeuf. Samedi, la vieille dame a organisé une opération commando pour les récupérer dans le refuge où ils avaient été placés, avec l'aide d'un groupe de militants amis des animaux. Depuis, les efforts des gendarmes pour la retrouver sont restés vains, selon la préfecture du Lot-et-Garonne. |
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