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 Elevage de truites (© INRA / C. Maître) Réf. : PCD0011-IMG0055.PCD |
Les recherches sur le remplacement partiel ou total des aliments à base de poisson par des farines et des huiles d’origine végétale sont des enjeux importants pour le développement de l’aquaculture. En effet, sur le plan mondial, la disponibilité des ressources en poissons se réduit et compte tenu de l'augmentation prévisible des besoins pour l'aquaculture, le risque d'un déficit est réel.
Grâce aux connaissances sur les besoins nutritionnels des poissons et sur les qualités nutritionnelles des matières premières d'origine végétale (digestibilité, valeur énergétique, apport en phosphore), l’INRA a pu élaborer des aliments de substitution. Ils peuvent être constitués d'un mélange de plusieurs matières premières (blé, soja, colza, pois, lupin, maïs), ou à partir de sources uniques (concentrés protéiques végétaux, glutens). |
Cette alimentation d’origine végétale n’affecte ni la croissance, ni la qualité de la chair du poisson. Il est cependant nécessaire de la compléter avec certains acides aminés, moins présents que dans les protéines de la farine de poisson.
Les études montrent qu’il est également possible de remplacer l'huile de poisson pendant la phase de croissance par des huiles végétales (lin, soja, colza…). Toutefois, en fin de période d’élevage, il est nécessaire d’utiliser de l’huile de poisson pour rétablir la composition naturelle de la chair en acides gras.
Le maintien de la qualité diététique de la chair des poissons est important, notamment pour la source d'acides gras polyinsaturés oméga 3 qu'ils représentent pour l'alimentation humaine. L'effet bénéfique d'un apport régulier de ces acides gras pour la santé est démontré, par exemple pour la prévention des maladies cardiovasculaires, leur rôle dans la vision ou le développement cérébral.
Ainsi, à court terme, l’aquaculture pourra intégrer et valoriser les matières premières d’origine végétale issues de l’agriculture, tout en préservant les ressources marines.
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