Les filles de Lounge présentes sur le stand Uneco au Space n'ont pu participer aux présentations de descendances. Regrets du côté de l'Uneco, qui font l'objet d'un communiqué transmis à la presse, et étonnement du côté de l'organisation. Au final la génétique française montre au grand jour des querelles intestines.
Temps fort du Space, les présentations des descendances sur le ring ont lieu le second jour dédié à la Prim'holstein, juste avant les championnats. L'Uneco en avait prévu deux : une d'Ovil (Paulo Bro x Mountain), l'autre de Lounge.
Toutefois seul le lot de filles d'Ovil a pu accéder au ring, les filles de Lounge sont restées dans les stalles. A l'Uneco, dans un communiqué transmis à la presse spécialisée, on regrette que Lounge n’ait « pas pu être présenté sur le ring parce que n'étant pas de testage... alors que, lors des précédentes éditions, des filles de service ont été présentées (sur le ring) par les différentes unités de sélection, et cette année encore des filles de service en race normande ». Jusqu'à cette année, des présentations de filles de service de Jocko Besn, Jelt, Gibbon, Hairy Breizh, etc, avaient eu lieu sans problème, précise l'Uneco. Rappelons que Lounge a été le second taureau le plus utilisé en France en 2002 et le premier en 2003 (68.848 IAP).
Jean-Yves Rissel : « Il n'y avait pas d'ambiguïté »
« L'idée de ne plus présenter de descendances de service avait été avancée en février 2004 sans n'avoir jamais été confirmée ultérieurement », assure Olivier Duterte pour l'Uneco. Il affirme que le projet disait : « Exceptionnellement, des vaches du concours pourront être rassemblées et présentées pour illustrer la descendance d'un taureau avec des filles de service et seront considérées comme une descendance supplémentaire. ». Et le responsable de l’Uneco de dénoncer un manque de concertation de la part d’Urceo, qui historiquement a en charge l’organisation des présentations de descendances du Space. De là à y voir une conséquence du retrait de Sersia France par l'Uneco...
Du côté de l’organisation, Jean-Yves Rissel, responsable des présentations animales du Space s'étonne de cette réaction. « Il n'y avait pas d'ambiguïté pour cette édition, assure-t-il. Suite au Space 2003, nous avions consulté l'ensemble des partenaires puis proposé un cahier des charges pour donner une certaine cohérence à ces présentrations de descendances dont l'objectif est de valoriser la génétique française vis à vis des visteurs étrangers. Il avait donc été décidé de ne présenter cette année que des filles de testage, et on ne peut, 15 jours avant le salon, changer les règles qui ont été établies pour tout le monde. Cependant, nous referons le point sur cette édition et des évolutions sont toujours possibles. »
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