Rupture totale des négociations producteurs-industriels

"A l'issue des discussions, aucun accord n'a pu être trouvé" a indiqué, dans un message à ses adhérents, Jean-Paul Jamet, le président du CNIEL (Centre national interprofessionnel de l'économie laitière). La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) déplore, dans un communiqué, que "l'interprofession n'a pas pu aboutir à une recommandation nationale sur l'évolution du prix du lait, ni à la mise en place de nouvelles modalités de mesure de cette évolution".

Malgré la volonté d'aboutir des deux parties - les producteurs et les transformateurs - l'accord de fond sur la nécessité d'établir de nouvelles modalités de calcul du prix n'a pu être concrétisé dans un document écrit et chiffré, ont affirmé à l'AFP les participants à ces négociations. Les industriels - représentés par la FNCL (Fédération nationale des coopératives laitières) et la FNIL (Fédération nationale de l'industrie laitière) - avaient proposé une baisse annuelle estimée, en moyenne, à 11,50 euros pour 1000 litres sur l'année 2004. Les producteurs, défendus par la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), ont refusé cette proposition, la jugeant trop forte.

Signé en novembre 1997, l'accord inteprofessionnel permettait de modifier, en le lissant selon la conjoncture, le prix du lait vendu par les producteurs aux industriels.