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"A part certains chasseurs, il n'y a jamais vraiment eu d'opposition de la part des élus, des populations ou des éleveurs", observe Philippe Lacoumette, président dans le Haut-Rhin d'Alsace Nature, qui fédère une centaine d'associations. Une minorité de chasseurs dans le Haut-Rhin continue à protester contre le lynx qui, selon eux, "pullule" par endroits et dévaste les cheptels de chevreuils et de chamois, poursuit M. Lacoumette, selon qui seule une vingtaine d'individus se trouvent dans le massif vosgien.
Après un dernier cas de braconnage de lynx en décembre dernier, des campagnes de sensibilisation auprès de la population et des chasseurs ont été relancées, comme ce fut le cas notamment avant la réintroduction de l'espèce. De 1983 à 2001, on a comptabilisé "43 cas d'attaques confirmées ou supposées" sur des troupeaux, soit environ deux par an, ajoute M. Lacoumette, précisant que le lynx, animal solitaire, ne prélève en général qu'une seule proie.
La situation est différente dans le massif du Jura où on évalue à une centaine le nombre de lynx, issus d'une réintroduction effectuée au début des années 1970 en Suisse. Depuis la fin des années 1980, des attaques ont été constatées avec parfois des pics annuels de 300 à 400 bêtes tuées, indique Eric Marboutin de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Pour contrer le phénomène, une autorisation de prélèvement de lynx (un par an et par département) a été décidée dans l'Ain et le Jura, plus particulièrement touchés. L'an dernier, le nombre d'ovins victimes du félin est tombé à une cinquantaine, ajoute M. Marboutin, responsable national des études conduites sur le loup et le lynx. |
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