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Selon l'enquête réalisée en 2001, les éleveurs qui se sont déjà mis en conformité avec le premier plan de maîtrise des pollutions d'origine agricole (PMPOA) et disposant de gros cheptels ont besoin d'accéder à des terrains extérieurs à leur exploitation pour épandre les rejets de leurs animaux. En 2001, les capacités de stockage du lisier et du purin étaient en revanche suffisantes chez un grand nombre d'éleveurs de porcs, 80 à 90% disposant d'au moins 4 mois d'autonomie.
Les fosses à lisier sont plus de huit fois sur dix construites en béton armé, ce qui les protège contre les risques de fissure et assure une bonne étanchéité. En revanche, quatre fosses sur dix sont entièrement découvertes, ce qui augmente d'autant le volume à stocker en cas de pluie, relève l'étude. Le stockage du fumier, mélange de déjections et de paille, ne pose guère de difficultés chez les éleveurs car d'une part, il se fait rare, et d'autre part car les exploitants se sont dotées de bâtiments adaptés.
Mais, à l'instar des fosses à lisier, l'une des principales critiques faites aux aires de fumier vient de ce qu'elles ne sont que rarement couvertes. Après avoir stocké, il faut trouver des superficies pour épandre. Et faute de terrains, une grosse moitié des élevages ayant achevé leur PMPOA livraient en 2001 du lisier en dehors de leur exploitation. Or, souligne l'enquête, les épandages sont trop concentrés. Les gros élevages sont en effet géographiquement proches et ont tendance à céder ou à vendre leurs déjections à proximité de leur élevage. D'où le risque de pollutions par les nitrates.
Mis en oeuvre depuis 1994, le PMPOA, vise notamment à aider les éleveurs à moderniser leurs installations afin qu'elles polluent moins les eaux, notamment par la création ou l'agrandissement de cuves de stockage de lisier. Un deuxième programme a démarré en 2002 et devrait se terminer en 2010. |
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